madeleines

Un début accidentel

Comme pour de nombreuses créations, l’origine du petit biscuit « Madeleine » est attribuée à plusieurs histoires mais la plus probable et la plus communément admise est l’histoire de Madeleine Paulmier.

En 1755, Madeleine Paulmier était une domestique de la marquise Perrotin de Baumont à Commercy (Est de la France).

Alors que le duc Stanislas Leszczynki organisait une réception dans son château, elle assiste à une querelle en cuisine entre le majordome et le cuisinier. Le dessert initialement prévu n’a pas pu être servi et elle a proposé de faire un dessert à partir d’une recette de sa grand-mère.

Les convives apprécièrent tellement le résultat que le duc demanda à remercier en personne le pâtissier qui avait sauvé la soirée et décida de baptiser ces petits gâteaux du doux nom de Madeleine.

Un succès contagieux

Le Duc envoya un colis de ces madeleines à sa fille Marie, épouse de Louis XV, à Versailles. Cette douce nouveauté s’est popularisée à Versailles et très vite partout en France. La simplicité des ingrédients, la finesse du biscuit ainsi que la forme originale de la coque ont été immédiatement adoptées.

Au XIXe siècle, la madeleine devient la spécialité de la ville de Commercy et les fabrications artisanales se multiplient. Les madeleines sont vendues par dizaines sur les quais de la gare de Commercy.

Leur notoriété regagne du terrain lorsque l’écrivain Marcel Proust raconte cette anecdote saisissante sur le souvenir évoqué par le goût authentique d’une madeleine trempée dans son thé (dans « A la recherche du temps perdu » 1913).

Un succès universel

Aujourd’hui encore, en France, la madeleine est l’un des gâteaux les plus appréciés. A tout âge, on les déguste le plus souvent l’après-midi à l’heure du goûter.

Apprenez à faire des Madeleines :

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